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Les 5 obstacles à la fertilité.

 

La fertilité se définit comme la capacité d’un couple à procréer. En France, un couple sur six consulte pour des problèmes de fécondité durant sa vie et un couple sur 10 suit un traitement pour remédier à son infertilité.

 

Fertilité ou stérilité ?

Tout d’abord, il est important de bien faire la différence entre stérilité et infertilité. La stérilité a un caractère définitif alors que l’infertilité est l’incapacité à concevoir un enfant de façon temporaire.

En générale, on parle de problème de fertilité d’un couple lorsque malgré les rapports sexuels complets, réguliers (deux à trois fois par semaine) et sans contraception, n’arrive pas à concevoir.

Souvent on attribut les problèmes de fertilité à la femme mais les troubles peuvent venir de l’homme ou de la femme ou des deux en même temps. Il arrive aussi que la stérilité reste inexpliquée dans environ 15 % des cas (source : site Ameli).

La contraception permet aux femmes de maîtriser leur fertilité et de décider du moment pour procréer pour autant, l’arrêt de la contraception ne signifie pas une grossesse automatique. Selon l’Ined (Institut national des études démographiques). Il faut en moyenne 7 mois pour un couple pour parvenir à procréer, car la probabilité d’obtenir une grossesse n’est que de 25 % chaque mois.

Pour mener à bien son projet de grossesse, il est important de connaître le fonctionnement de son cycle !

La femme n’est pas fécondable à tout moment de son cycle menstruel. Ce dernier dure en moyenne 28 jours, mais peut varier de 25 à 35 jours selon les femmes. Le premier jour du cycle correspond au premier jour des règles. La fécondation, c’est-à-dire la rencontre entre un ovocyte libéré par l’ovaire et un spermatozoïde, ne peut avoir lieu que lors de l’ovulation. Dans un cycle normal, elle se produit vers le 13e ou le 14e jour. Vers le 21e jour si le cycle dure 35 jours.

De plus, le rapport sexuel doit avoir lieu au bon moment : lorsque la femme est féconde, c’est-à-dire pendant l’ovulation. L’ovule fécondable libéré par l’ovaire a une durée de vie de 24 heures seulement. Les spermatozoïdes disposent donc de peu de temps pour le féconder : ils survivent en moyenne 72 heures dans l’utérus.

Les spermatozoïdes doivent traverser le col de l’utérus et remonter dans les trompes de Fallope pour parvenir jusqu’à lui.

Le timing idéal pour une fécondation ? Avoir un rapport sexuel deux jours avant l’ovulation. Cela permet aux spermatozoïdes d’arriver dans les trompes juste au moment où l’ovule sera libéré. 

 

Les causes principales d’infertilité :

Cause n°1 : physiologique.

Les troubles du système reproducteur :

Chez l’homme : l’oligospermie (baisse du nombre et de la mobilité des spermatozoïdes) et l’oligo-asthéno-tératospermie (formes anormales de spermatozoïdes) sont les causes les plus fréquentes d’infécondité masculine.

L’absence de spermatozoïdes dans le sperme (azoospermie) due à un défaut de fabrication par les testicules ou à une anomalie de l’évacuation. Cela peut être le cas notamment après une intervention chirurgicale, une chimiothérapie, une malformation, un traumatisme, un dysfonctionnement anatomique…

Chez la femme : troubles du cycle, anomalie chromosomique, dérèglement hormonal, ovaires polykystiques, séquelles de chimiothérapie, obstruction des trompes de Fallope endométriose, ménopause précoce etc.

 

Le poids :

Il est important de conserver un bon rapport entre la masse graisseuse et la masse musculaire. Un indice de masse corporel pour l’homme ou la femme en dessous de 18 et au-dessus de 25 nécessite d’envisager un rééquilibrage du poids. On estime que 12 % des cas d’infertilité sont liés à un surpoids ou un poids trop faible.

Un poids trop faible provoque une chute de production de la production de GnrH (hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires), essentielle à une ovulation régulière, ce qui entraîne un arrêt complet du cycle et de l’ovulation.

Le surpoids ou l’obésité provoque une absence d’ovulation (anovulation), le risque d’infertilité est triplé par rapport à une femme au poids dans la norme.

Le surpoids ou le poids insuffisant chez l’homme a également un impact sur la spermatogenèse (production de sperme).

 

L’âge :

La fertilité dépend aussi de l’âge, bien que l’homme contrairement à la femme, peut rester fertile jusqu’à un âge très avancé vers 50-60 ans.

Chez la femme, la fertilité commence à diminuer vers 35 ans environ puis décroît fortement à partir de l’âge de 40 ans pour disparaître totalement à la ménopause.

Selon l’Insee, l’âge de la première maternité ne cesse d’augmenter depuis 1974. La moyenne d’age des femmes qui donnent naissance à leur premier enfant est d’environ 28,5 ans (en 2015). Toujours selon l’Insee, les femmes sont de plus en plus âgées à leur deuxième ou troisième grossesse.

 

Cause n°2 : le mode de vie.

Les toxiques environnementaux : les perturbateurs endocriniens on les retrouve partout ils altèrent le fonctionnement des hormones. De très nombreux objets du quotidien (emballages alimentaires, vernis, laques…) contiennent par exemple des phtalates, principaux perturbateurs endocriniens.

• Le propylparaben et le butylparaben, que l’on trouve dans des cosmétiques, et le bisphénol A, présent dans les plastiques durs de type polycarbonate sont responsables des troubles liés à infertilité.
•  Les ondes des objets connectés comme les téléphones portables dans la poche du pantalon pour les messieurs ont un impact sur la qualité et la quantité des spermatozoïdes.
• Tabac alcool, drogues : responsable du vieillissement précoce des tissus et du système hormonal.
• Usage des pesticides et insecticides : ils altèrent considérablement la qualité du spermogramme et allongent les délais de conception.
• Les pesticides et additifs alimentaires, édulcorants et autres adjuvants.
• Trop de chaleur au niveau des parties génitales masculin et vêtement trop serrés : la surchauffe au niveau des testicules altère les spermatozoïdes.
• Le sport : un excès de sport ou un manque d’activité sportive ont une incidence sur la fertilité.

 

Cause n°3 : alimentation carencée, déséquilibrée.

L’organisme a besoin de l’ensemble des macro et micronutriments pour faire fonctionner l’ensemble des cellules de tous ses systèmes dont le système hormonal.

Certains aliments ou association alimentaire perturbe l’assimilation des nutriments et créé des carences. Une mauvaise digestion provoque des fermentations, putréfactions et donc mauvaise assimilation.

Dans une étude récente, des chercheurs ont montré que les hommes ayant une alimentation incluant de la viande rouge et des aliments ultra-transformés avaient entre 8,86 et 42,3 millions de spermatozoïdes en moins que ceux ayant une alimentation saine. (source: lanutrition.fr).

 

Cause n°4 : stress

L’esprit et le système reproducteur sont étroitement liés, le stress peut dérégler la glande pituitaire qui est le centre de contrôle des principales hormones de fertilité.

Chez la femme, le stress peut engendrer des dérèglements hormonaux (dérèglements du cycle menstruel, etc.) et chez l’homme, une baisse de la production de spermatozoïdes.

Sans parler des pannes de libido qu’induit généralement le stress chez les partenaires.

Le stress augmente le taux de cortisol dans le sang. Il dérègle les glandes endocrines qui gèrent les hormones de fertilité, Il envoie des signaux au cerveau empêchant la grossesse, car c’est un moyen de protection de l’organisme. Il entraîne des tensions qui peuvent résonner jusqu’aux trompes empêchant la nidation.

Cause n°5 : état émotionnel et psychique

Blocages, somatisation, pression psychologique de l’entourage, expérience négative, manque de confiance dans le futur rôle de parents, peur, relation mère fille, pessimisme ou manque de lâcher prise.

Ce sont autant d’éléments non tangibles qui peuvent provoquer des blocages et repousser les délais de conception.

Beaucoup de couples confrontés à une infertilité éprouvent un sentiment d’injustice. Ne pas pouvoir donner un enfant à l’autre génère une culpabilité, qu’il faut désamorcer au sein du couple.

Si besoin ne pas hésiter à en parler avec un professionnel compétent.

La conception d’un enfant peut prendre du temps, demande de la patience et surtout de la préparation. Parler de votre projet de grossesse à votre médecin traitant ne peut être que bénéfique afin d’établir un bilan complet et éliminer tout obstacle médical à votre projet bébé.

Se faire accompagner par la naturopathie peut vous permettre de vivre sereinement cette étape en mettant toutes les chances de votre côté.

Les solutions naturopathiques 

L’idéal serait de débuter un accompagnement 2 à 3 mois avant la conception pour accueillir de façon optimale une nouvelle vie qui va grandir en vous.

La naturopathie va vous permettre de personnaliser et optimiser votre suivi, en adaptant l’alimentation, les cures de revitalisation, de détoxification et les différentes techniques à personne.

Adoptez une alimentation fertilité :

• Évaluer les besoins quotidiens en nutriments (protéine, glucides lipides).
• Privilégiez des aliments bio, bruts, locaux, non raffinés, le moins transformés possible.
• Adoptez une alimentation riche en fibres et pauvre en sucres rapides.
• Privilégiez une alimentation avec un index glycémique (IG) bas
• Veillez à un apport en fruits bio de saison, à consommer à jeun ou en dehors des repas.
• Misez sur les jus de légumes de saisons bio apporteront un maximum de vitamines oligo éléments et antioxydants.
• Buvez au minimum 1.5 l d’eau par jour idéalement eau faiblement minéralisée Mont Rocou, Volvic.
• Misez sur les bons gras en privilégiant les oméga 3.

Vous trouverez les Oméga 3 dans :

• les poissons gras tels que : hareng, maquereau, foie de morue, saumon, truite, sardine…
• les fruits à coques : noix, noisettes, amandes, pistaches…
• certaines huiles : lin, colza, germe de blé…
• les viandes d’animaux élevés en plein air
• quelques légumes : cresson, épinard, pourpier, mâche, avocat, laitue…

Les aliments riches en antioxydants (vitamines E, C, B-carotène, sélénium, zinc, lycopène cryptoxanthine…)

Oignon, ail, carottes, épinards, persil, citrouille, mangue, fruits de mer, viande maigre, orange, kiwi, fruits rouges, certaines huiles végétales, fruits à coques…

La vitamine D (Naturellement synthétisée sous l’action des rayons du soleil).

• Foie de morue, hareng, sardine, anchois, saumon, maquereau…
• Chocolat noir, lait, œuf, champignon…

Les acides foliques (vitamine B9) : vitamine indispensable avant le début de grossesse on la trouve dans la salade verte, maïs, châtaigne, légumes verts, fruits, pain, avocat, féculent…

Combler les carences alimentaires :

Il s’agira de faire le point sur l’alimentation afin d’évaluer les déficits ou carences nutritionnels, puis de rééquilibrer le cas échéant.

En supplément d’une alimentation saine et équilibrée, les compléments alimentaires pourront apporter une aide précieuse pour préparer le corps à la conception en stimulant, et revitalisant les organes reproducteurs.

Seront à éviter :

• le café, les sodas, l’alcool (à supprimer)
• les produits laitiers (ils contiennent trop d’hormones et antibiotiques)
• le sucres blanc
• les polluants environnementaux
• aliments transformés
• mauvaises graisses (huiles chauffées, fritures, margarines)

Détoxifier son organisme :

Hygiène émonctorielle pour éviter l’encrassement de l’organisme (foie intestin) en cas encrassement l’apport de tous ces nutriments ne seraient pas assimilés de façon optimale.

Le but est assainir le microbiote (voir article sur le microbiote), d’une part un microbiote sain a des répercussions sur la fertilité et le bon déroulement de la grossesse. D’autre part le microbiote intestinal du fœtus est imprégné par les micro-organismes qui évoluent dans l’environnement intra-utérin de la maman. Puis à l’accouchement, la flore intestinal du bébé est colonisée par le microbiote de la maman.

 

Améliorer :

L’activité physique : : l’activité physique permet d’augmenter vos chances de tomber enceinte et facilite l’implantation de l’œuf. Le sport de façon modérée améliore la circulation sanguine, oxygène le cerveau et favorise la production d’endorphine.

Le sommeil : c’est la nuit que le corps se détoxifie et qu’il commence un travail de nettoyage.

Le niveau de stress : le sport va y participer ainsi que les techniques respiratoires, la sophrologie, la réflexologie…

 

Faites vous accompagner :

• La sophrologie-relaxologie : pour gérer son stress son état émotionnel, lâcher prise, reprendre confiance en soi, se préparer à une nouvelle aventure de vie.
• La réflexologie : outil complémentaire qui va permettre d’agir sur des zones réflexes liées au système reproducteur et hormonal afin de booster la fertilité. La réflexologie est une excellente approche pour réduire le stress et les tensions émotionnelles.
• La phytothérapie : en tisanes, en gélules les plantes pourront aider sur le plan émotionnel, la gestion du stress, mais également pour booster la fertilité. Les plantes seront à adapter en fonction de l’état général de chacun et chacune de ses antécédents médicaux, sensibilité et allergies…
• L’aromathérapie : par voie cutanée, orale ou olfactive en fonction de la personne pourra stimuler la production d’hormones, l’humeur ou favoriser la détente et le lâcher prise. Des protocoles en aromathérapie peuvent également apporter un soutien à l’homme ou à la femme en cas de baisse de libido.

Les dix commandements de la fertilité :

A une promenade régulière tu t’astreindras.

Les champs électromagnétiques, tu fuiras.

Le stress, autant que possible, tu éviteras.

A la qualité du sommeil tu veilleras.

Le tabac, l’alcool, les drogues, tu abandonneras.

Midi et soir protéines nobles, tu ingéreras.

Zing, manganèse, vitamine E, oméga 3, ton alimentation, tu supplémenteras.

Talons hauts, pression mécanique (constipation) tu éviteras.

Le doute, le conditionnement, point ne t’envahira.

L’instant propice, tu choisiras.

Les carnets de santé de Robert Masson

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